ADN. Comme trois melons

ADN. Comme trois melons
Il y a des jours comme ça, où rien n’est dans le bon ordre. Depuis plusieurs mois, des idées naïves ou trop savantes traversent variablement l’échiquier de la planète. Tétanisé par les informations et les événements qui surgissent le zappeur s’avère être un bon compagnon.

Tenez, cet honorable vieillard, prix Nobel de Science, qui découvre comme par hasard qu’il est plus intelligent que sa femme de ménage, parce que celle-ci est noire. Il y’a des jours comme cela.

Ainsi, les américains n’avaient pas cette armée invincible ? Le monde change décidemment. En France, les électeurs sont revenus en masse, une étincelle a brillé dans la nuit et les hommes ont suivi. Des slogans anciens clamés par des jeunes, c’est potable. A la fin, si ensemble tout est possible, pourquoi se disperser. Cette fois, c’est sûr, le compte de l’immigration, cette gangrène, la mère de tous nos problèmes, sera scellé. Un coup de génie ce député, comment n’avoir pas pensé plus tôt, oui ! Il faut dorénavant être le fils du père, être ressemblant comme deux melons. Désormais, il faut se faire saigner si l’on veut offrir le rêve français à sa progéniture. Tant pis pour cette France, qui sous Pasqua, ministre de l’intérieur, défilait et manifestait il y a quelques années contre le durcissement des conditions de délivrance des certificats d’hébergement. Une babiole, ce document auparavant si rare.

Tant pis pour les crève la faim anémiés. Circulez, ou attendez tranquillement une belle opération humanitaire.