samedi, mars 29, 2008

LA FRANCAFRIQUE VIVRA


L’homme qui voulait tuer la Françafrique est tombé.
Où est passé l’homme qui voulait signer l’acte de décès de la Françafrique. Le fringant Maire de Mulhouse, fondateur de la Gauche moderne, et laudateur des thèses sarkosystes, Jean Marie Bockel fut. A l’époque on voulait en rire, mais des voix très persuasives, venant de l’Elysée, nous rassurèrent. Chut ! Cette fois ce sera la bonne, disaient-ils. Nous avons débauché l’homme providentiel dans le camps d’en face, vous pouvez nous faire confiance. Je ne vais pas vous faire un dessin, nous avons dansé comme d’habitude. Les motions de soutien fusèrent en direction de la droite, qui fait les choses promises par la gauche, dixit la diva noire Rama. Souvenez-vous de Jean Pierre Cot. Ah ! Le gauchiste, il a pu tenir deux ans, et puis, dans tous les livres sur la coopération franco-africaine, il est la première victime dans le tableau de chasse d’un certain Omar Bongo. L’indéboulonnable président du Gabon jubile. Il vient d’avoir la tête de celui qui voulait incinérer l’Afrique de Papa. La tâche fût rude, car le bouillant président de la France criait sur tous les toits, la main sur le cœur. Tenez, devant le parlement Sud africain il y a quelques jours « Aujourd’hui, je le dis du fond de mon cœur, l’ancien modèle de relations entre la France et l’Afrique n’est plus comprise par les nouvelles générations… Il faut changer le modèle des relations entre la France et l’Afrique si l’on veut regarder l’avenir ensemble» Ah ! La boulette, on devrait faire attention quand les gens parlent avec leur cœur, comme pour le pouvoir d’achat, ce n’est pas de sa faute, c’est la conjoncture. Il n’allait quand même pas vider les caisses pleines de la Francafrique tout de même ! Soyons raisonnable, plus il y a des fous pour croire aux promesses, plus on rit

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