mardi, janvier 15, 2008

MERCI MONSIEUR LE PRESIDENT


L’image est inédite. Un vieillard au bout d’une table. Il est certainement connu. En face de lui, de nombreux micro, et quelques caméras. Mais, c’est Monsieur Jean Marie ! Oui ! C’est bien le leader de l’extrême droite française. Il paraît vieux et usé, comme son parti. Le Front National a été déplumé. Merci à Monsieur Qui ?
Ah ! La belle époque des manifs dans les rues de Paris. Il fallait être parmi ceux qui dénonçaient l’intolérance. Il suffisait que le sieur Jean Marie dise que les immigrés sont responsables du chômage, et hop, les voilà tous dans la rue. Je ne peux décrire les pancartes maculées d’insultes.
Aujourd’hui, que vaut ce vieillard ? Victime de la loi du plus fort, il perdu son fond de commerce. Et maintenant, je comprends pourquoi, en Afrique ils disent « les vieux sont sages » quand en Europe, ils les traitent de « vieux cons ». Pourtant, le vieux ne manquait pas de vigilance. Souvenez-vous avec quelle vivacité il écrasa l’insurrection menée par son petit lieutenant Bruno. Celui-ci, qu’il appelait le Nabotléon a été acculé dans sa réserve de Vitrolles. Mais, le vieux, préoccupé à surveiller ses lieutenants, n’a pas vu venir le coup extérieur.
Ce jeune, qui demandait aux Français d’être fier d’être de droite, était entré par la fenêtre. Il emporta la caisse et les archives. Le verbe est haut, c’est un avocat, il plait aux Français et surtout aux Bobos de Gauche qui organisaient les manifs. Alors, sans peur, il insulte les immigrés, menace et fait voter des lois « liberticides ». Devant ses amis Bobos, d’abord au Fouquets, les immigrés sont responsables de la violence, puis devant des millions de personnes à la TV, les immigrés en prennent pour leurs grades.
En France, il fait froid en décembre. Les intellectuels disent que les idées de Lepen son au pouvoir…sans Jean Marie. Alors, circulez y a rien à voir.

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