Tristesse et inquiétudes

Une fois de plus un attentat. Cette fois je n'étais pas dans ma voiture, je venais juste de me connecter sur internet et je fus saisi par la stupéfaction. Depuis quelques temps, petit à petit je raccommodait les dégâts provoqués par les effets indésirables de la guerre en Irak et des attentats de Madrid.

Mon voisin qui avait cessé de m'épier à travers sa porte recommençait à m'adresser la parole. Nous étions hier à la place du village, il n'avait pas hésité a faire des coudes pour venir me rejoindre sur l'estrade face à l'écran géant qui devait nous annoncer la victoire de Paris et la France dans l'organisation des jeux de 2012. Malgré l'assurance des médias et des hommes politique, j'étais particulièrement anxieux. Il me rassurait, le dossier français était le meilleur disait-il. A l'annonce de la victoire de Londres, une sorte de vent glacial traversa l'assistance. La défaite nous rapprocha a nouveau.

Et patatras, aujourd'hui je devais une fois de plus apporter des explications sur le fait que ces gestes là n'étaient pas commis par des vrais musulmans. J'avais déjà évoqué cette justification lors des attentats de madrid. Nous avions alors pu manifester ensemble notre soutien à la libération des otages qui étaient entre les mains des mauvais musulmans une fois de plus. Aujourd'hui, je devais trouver une autre explication. Quand j'écris ces lignes, je sens encore son regard derrière cette porte.